Ma vie et les lavements

Catégories : Enema Lavement / Médical
il y a 4 ans

Le chirurgien m’avait demandé expressément pour la guérison de mon opération de prendre deux fois par jour un bain de siège durant 15 à 20mns sans bouger dans un bidet, à l’époque nous habitions une maison ou justement il y avait un bidet, mais je n‘avais pas droit à m’en servir, il n’y avait que ma sœur, comme elle était en pensionnat dans une école de la ville, donc j’étais seul dans la maison le temps de la fin de ces vacances, alors chaque matin et soir avant qu’arrive mon père je me prenais bien volontiers ce bain de siège salvateur dans ce bidet d’eau tiède. Puis un jour j’ai commencé à me toucher mon zizi de tous les cotés et voilà qu’arriva quelques choses de bizarre jamais connu et cela à 16 ans, mon premier orgasme, bref ma première éjaculation, j’ai trouvé cela bien et agréable donc j’ai continué à chaque bain de siège de recommencer.

Bien sur je ne devais pas trop avoir de constipation pour ne pas aggraver l’opération, hélas aucun bock ni poire ni autre chose pour me soulager, donc j’ai repris mes ritournelles avec la douchette contre l‘anus.

En rentrant à l’école au mois de septembre comme chaque année scolaire, il y avait des travaux dans notre bâtiment ou je vivais quelques mois avant et j’ai du vivre quelques temps près de l’infirmerie, pas de possibilité de bain de siège mais la masturbation continuait malgré tous, je devais le soir au coucher le faire sous les draps quand les autres étais entrain de dormir.

Quelques jours plus tard enfin nous revoilà chez nous dans nos chambres, donc le premier soir comme cela m’a été demandé j’ai pris mon bain de siège comme prévu dans le bidet de la salle de bain de cette chambre, alors je l’ai remplis y mis une serpillière en cas de débordement et me suis assis et là éberlué mes camarades m’ont trouvé assis dans l’eau de ce bidet sans rien faire, puis le moniteur arrive et me voit et me dit:

-Que fait tu là assis dans ce bidet et devant tes camarades ?

-Je me suis fais opéré au mois d’août des hémorroïdes et je dois suivre les instructions du chirurgien je dois prendre minimum 2 fois par jour soit matin et soit durant 10mns un bain de siège assis dans l’eau tiède d’un bidet et ceci encore 15 jours, dont je m’exécute, puis-je continuer vous ne pouvez pas allez au dehors de cette consigne non ?

-Oui c’est vrai bon tu pourras le faire sans problème.

Donc chaque matin et soir durant la toilette, je prenais mon petit bain de siège et j’ai demandé bien sur à mes camarades de faire pareil, et ils ont essayé et aimer et eux l’ont fais en dehors de moi bien sur pour ne pas se faire surprendre, pour le reste malgré les soucis que j’ai eu, j’ai repris mes lavements bizarre avec ce que j’avais sous la main mais moins « hard » douchette contre l’anus mais rien à l’intérieur, malgré cela ils ont voulu malgré tout me faire arrêter en me faisant des vacheries soit des punitions, table vaisselle le midi, ramasser les feuilles me couché plus tôt le soir ect… Rien ne m’arrêta, mon père s’en ai mêlé, j’avais vu un bouquin sur Michel Sardou mon chanteur préféré en librairie, mais sans argent que faire, je n’en ai pas, donc il m’a fait du chantage, j’arrête et il me l’achète, j’ai dit « oui » bien sur mais au retour rebelote, donc j’ai passé devant de nombreux psychologues et un psychiatre qui m’a foutu un peu la trouille, il m’a dit que s’y je continuais j’irais en hôpital psychiatrique. Bon je n’y suis pas allé.

A l’âge de 18 ans j’ai du quitter cette école sans diplômes car je ne foutais pas grand choses à l’atelier, pour moi c’étais une corvée d’y aller et j’y perdais mon temps. Et de toute façon je ne pouvais pas aller plus loin car limite d’âge possible, donc me revoici partis chez mon père ou entre temps à la suite de la m o r t d’une de mes tantes, il a repris sa maison de campagne, mais avec pas mal de désavantages. Pas de toilette juste un trou au fond dans la grange, pas d’eau chaude, un froid de canard l’hiver et frais l’été car pas de chauffage central, donc il a décidé de fabriqué une salle de bain avec un lavabo, un WC avec Sanibroyeur et une douche et cela avec un chauffe-eau au gaz en bouteille, seul souci c’est que pour avoir de l’eau chaude pour prendre une douche ont devais mettre en route ce chauffe-eau, car à la cuisine, nous en avions un autre pour la vaisselle et le reste.

Si vous n’avez jamais utilisé un WC avec Sanibroyeur (pour évité d’y mettre une fosse septique) c’est de la « m e r d e » et je pèse mes mots, quand vous l’utilisez hors selle, il y a dans le coffre ou se trouve le broyeur, une petite sonde qui sert à déclenché préventivement un broyage et vous voyez ou je veux en venir, quand ont est comme moi clystérophile de ce qui en convient, le bordel monstre, dès que vous voulez vous videz après lors d’un lavement cela s’entend et comme je n’ai jamais rien dit à mon père sur ce que je fais et ne lui direz jamais même jusqu’à sa m o r t sur les pratiques que je faisais. Donc je devais à chaque fois le grugé pour éviter de me faire prendre soit le soir quand il était couché et même cela arrivais parfois ou alors quand il allait encore travailler et ne revenais que le soir. J’ai gagné quelques par des dons lors d’anniversaire et autre et j’investissais dans le lavement, malgré ma hargne à bien le rangé il le trouvait et le fichais en l’air.

J’ai devancé l’appel pour le Service Militaire donc j’ai du passé les fameux « 3 jours » qui sont en réalité 2 à Mâcon et cela en train offert par l’Etat, j’ai du passé les tests psychotechnique et psychologiques requis et j’ai été « apte » à le faire, donc au début du mois d’août 1980 à la fin juillet 1981 j’ai passé mon Service Militaire dans un Régiment d’Artillerie Nucléaire (missile Pluton) le 74ème à Bourogne (90) (qui hélas se nomme maintenant le 1er R.A.) Durant mes classes j’en ai bavés car c’est dure à tous les milieux, ce levé tôt (5H30 chaque jour dimanche compris) marché au pas faire de longue marche avec l’arme et appel chaque matin et soir, le plus dure c’est deux choses: la garde statique et les « alertes »

Pour la Garde, cela se passe le soir à la nuit, ont nous appel au Poste de Police avec sont arme (FSA 6.35mns) et sont « Brelage » c’est des courroies sur notre corps ainsi qu’une ceinture, pour y faire tenir, grenade, une cartouchière à deux magasins pleins, un masque à gaz (dont ont a fait des essais réelle dans une pièce exprès) une baïonnette et enfin notre arme et j’oubliais le Casque lourd et pas question de l’ôter.

Ensuite ont nous dépose dans un coin de la Caserne pour y rester là pour veiller à la sécurité de celle-ci et ceci durant 2H puis 6 heures de repos et rebelote et cela durant 24H, bon pour moi ce n’est que la nuit ou j’ai du y passé, ont vous donne un talkie-walkie de l’Armée et un petit Opinel, pas question de toucher aux balles réelle dans nos chargeurs ou cartouchières, par peur de se les faire piquer. Les cartouchières étaient mises sous plastiques donc « bonjour » si ont devis les utilisés réellement pour raison de sécurité.

Un véhicule nous amène au lieu dit, nous dis le lieu ou surveillé et le mot de passe de sécurité en deux mots: chien et chats. Ceci en cas de contrôle d’un officier. Et ils partent pour y déposés d’autres personnes et d’en reprendre d’autres à d’autres endroit stratégiques. Dépôt de munitions, garage et le lieu le plus gardé l’entreposage des missiles à l’écart de la caserne de l’autre coté de la route principale et une casemate ou poteau tous les 100m et cela sur la superficie du lieu de stockage et cela 24H/24. Pour cette endroits particuliers aucunes recrues n’y allais que gens de plus de 3 à 6 mois de Service et entraîné.

Pour les Alertes, là c’est autre chose, soit cela se passais soit 15 ou 45mns, j’explique: ont devais se rendre une fois l’Alerte sonné par un ou deux coups de sirènes aux Postes de Police harnaché de tous ce qu’il faut pour la Garde « ordinaire » Bref, ont devais être habillé prêt à partir à tout moment, donc nous avions dans chaque Batterie car chaque lieu d’habitation se nomme ainsi il y a un lieu spécifique fait de lit pour le nombre de personnel requis, mais les lits sans draps, juste une couverture et un couvre pied sur le bout du lit pour protéger la literie de la saleté ceci pour la nuit ou la journée.

Bref deux groupes étais de restreinte prêt à partir, l’un en 15mns et l’autre à un autre endroit en 45mns, bien sur le plus facile c’est ceux en 45mns car pas souvent appelé ca plus de temps pour y allé mais joignable à tout moment en cas de demande spécifique. Nous avions dans la Caserne une salle de cinéma à 2.50fr la séance et gratuit pour ceux en alerte en 15mns et pas ceux en 45mns, donc nous y allions souvent pour y passé du bon temps et gratuitement mais hélas souvent appelé malgré tout.

Sinon j’ai bien du subir les humiliations de l’armée normales sans bagarres, et sinon en fin de classe la marche durant 48H en dehors de la caserne, nous somme donc allé crapahuter dans les Vosges Saônnoise au Ballon d’Alsace avec sac à dos et Rangers au pied et moitié de tente chacun et ensuite nous avons couché dans un champs à coté d’une piste de ski sans neige car cela se passe fin Août, en arrivant chacun essai de voir comment monté sa tente et bien sur moi, je suis tombé ce jour sans tente pour dormir donc à la belle étoile juste avec le sac de couchage bien chaud.

Le lendemain sur le retour de grosse ampoules m’ont empêché de finir le parcours à pied donc j’ai fini en GMC derrière.

J’ai appris à tirez au FSA tire de 25 et 50m à balle réelles ce qui donne du recul lors du tir dans un stand de tir puis aussi à la mitraillette avec ramassage de douille obligatoire pour ne pas en perdre.

Revenons à mes lavements sur place, pour ce faire, à la première solde et lors d’une permission chez mon père en uniforme complet hors arme (lui étant ancien militaire de carrière cela lui faisait plaisir de me voir en uniforme et c’est plus facile pour y faire du stop) de 48H ou 72H voir plus selon les cas. Ce jour là j’avais pris un billet gratuit que nous pouvions prendre tous les deux mois pour un aller-retour en train en 2ème classe (hors officier en 1ère classe) bref ce jour là j’avais encore du temps entre la prise du train et l’attente avant celui-ci, donc j’ai été à la plus proche pharmacie pour acheté un bock complet prêt à l’emploi tout neuf ainsi qu’un tube de vaseline. Donc j’ai été dans les toilettes du bistrot de la gare ou après avoir rempli le bock je me suis fais un bon lavement avec, mais que faire du bock et du reste, l’amené avec moi, non pas question à cause de mon père, ou le mettre sans me le faire volé, j’ai décidé de l’enfermer dans une consigne de la Gare, j’ai eu du mal à comprendre le mécanisme. Ensuite je suis parti chez mon père fier de mon bock acheté. Au retour le dimanche soir au train de 22H30, j’ai donc repris mon bock, l’ai ramené à la Caserne et malgré l’heure tardive j’en ai refais un sur place dans les toilettes à coté de l’Armurerie. Comme je travaillais après mes deux mois de classe au nettoyage des sols de la cantine, donc après entre deux services, je repartais en chambre sans soucis car autorisé et une fois sur place, je prenais mon bock je le remplissais d’eau tiède additionné de sel fin et je me l’injectais sur mon lit de ma chambre, seul soucis pour l’expulsion je n’avais pas le choix de le faire sur les toilettes à la turque de notre étage. Je ne le faisais pas chaque jour mais régulièrement.

Si vous ne savez pas nous devons pendant notre temps de service avoir d’une piqûre de TABDT obligatoire et sans restriction ou très peu, mais durant cette prise interdiction de mangé quoique se soit sans peine d’avoir vomissements et malaise à la clé et pas d’alcool durant 24H et bien sur des personnes se croyant plus fortes que les autres ne tenaient pas compte de ses consigne donc souvent passage par l’infirmerie.

Pour se rendre à l’infirmerie ont demandais l’autorisation au gradé et lors de l’appel du matin en survêtement ont y allais à pied, un jour il m’est arrivé une forte cystite comme à l’école, forte fièvre sans y trouvé une solution, malgré mon séjour à l’infirmerie qui durait, ils ont décidé de me faire consulter à l’Hôpital Militaire de Colmar (qui hélas n’existe plus maintenant), donc nous voici avec d’autres camarades en train payé par eux direction cette Hôpital mais une fois à la Gare de Colmar, nous avons été obligé de faire le trajet à pied, que voulez vous, c’est l’Armé pas d’ambulance ou de transport collectif pour nous amener sur place. Là j’ai eu droit en entrant à un examen minutieux de mon pénis et des mes testicules à fin de cherché éventuellement un souci, ensuite en chambre à plusieurs lits (6) Là ils m’ont fais des tas d’examens, analyse de s a n g , d’urine avec forte dose de glucose ect… sans rien y trouvé.

Un soir avant le repas ont m’appel et l’ont me dit:

-Monsieur, vous aurez ce soir à 19H45 un lavement évacuateur avant de passé demain matin une urographie intraveineuse, tenez vous prêt dans votre chambre ont viendra vous cherché.

Là, je n’ai rien dit une fois entendu cette phrase, mais ensuite j’ai sauté de joie en apprenant la chose, voici donc mon 3ème lavements réalisé par une infirmière sans rien demandé de quoique se soit. Donc se soir là, j’étais dans mon lit en attendant l’heure fatidique de ce lavement, mais à 19H45, personne et ceci jusqu’à 20H sans nouvelles d’eux, ce qui est étonnant pour des Militaires car l’heure c’est l’heure, donc ne voyant rien venir, je désirais quand même l’avoir et cela coûte que coûte surtout pour un bon lavement, donc j’ai été les voir à l’infirmerie, pour leur faire rappelé. Celui-ci n’a pas été fais sur mon lit mais dans la salle de soin, là l’infirmière à remplis un bock en tôle émaillé complet hors robinet de canule car remplacé par un réducteur de tuyau, puis elle à pris une sonde molle sans olive type Nélaton qu’elle à lubrifié et est venu vers moi à dit les mêmes choses que d’habitudes sur l’utilité de bien le retenir et de la position, introduis la sonde dans mon anus là mis branché sur le bock et le leva en l’air déclampa la pince d’écoulement et me l’injecta sans coup fait rire à une vitesse folles pour elle, bref ensuite elle ôta la sonde avec une compresse puis met un minuteur sur 15mns et le déclenche et me dit de le retenir et dès que j’entend sonné je pourrais me vidé au toilettes et non au bassin, malgré qu’il était à coté d’elle et ne l’utilisa pas pour me le mettre sous moi durant l’injection et le remis à sa place initiale. Puis elle sort de la pièce en me laissant seul à mon sort le devoir accompli, moi durant ce temps je suis resté là avec les contractions d’usage que fait tous lavements digne de ce nom.

Quand le minuteur sonna j’ai été aux toilettes collectives du service soit 3, et là en entrant je vois le bassin au dessus d’un meuble assez haut, je l’ai pris m’enferma dans ce WC et me mis dessus pour me vidé, une fois plein je l’ai vidé et recommença la même opération jusqu’à sa fin. Les WC en Alsace sont particulier, car au lieu d’avoir l’évacuation coté mur du fond il se trouvait au début et une place net au milieu avec un petit filet d’eau pour évité que cela se salisse et pour finir la chose, au lieu d’avoir une chasse d’eau soit normal, avec chasse d’eau apparente ou non ou même à avec une chaine en hauteur, mais tous simplement un robinet assez gros, que l’ont ouvrais et fermais.

Une fois finis, j’ai du le nettoyé grâce au vidoir juste à coté qui sert à cela, hélas je n’ai rien trouvé pour me lavé le bas du corps à part la douche collective de la même salle de bain.

Le lendemain j’ai eu cette urographie qui n’a rien donné, donc j’ai eu le droit de repartir chez moi en convalescence durant 10 jours offert par eux, ce fût une autre paire de manche pour le rejoindre sans ou pas d’argent et sans titre de transport gratuit donné par eux, malgré tout, j’y suis arrivé, au retour à la caserne j’ai continué malgré tous mes lavements.

Un vendredi soir jour de permission, nous avons eu la visite impromptue de plusieurs personnes: Capitaine, Adjudant ect… Ainsi que de Gendarmes en Uniforme Militaire.

Ils étaient là, car il y aurait de la D r o g u e dans un des placards d’un de mes camarades donc fouille complète de chaque placard et à fond, en arrivant vers moi ils sont tombés sur mon bock complet dans sa housse de rangement bien pratique et un objet contenant le sel fin, j’ai du dire la vérité de ce que je faisais donc pas de souci. Mais en farfouillant dans un autre placard ils sont tombés sur de drôle de cigarette très fine qui après ouverture était bien de la D r o g u e (Cocaïne ou Marijuana) Les tests le diront plus tard, là ont lui a mis les menottes signifié ses droits et direction la Prison de la Caserne en prenant ce qu’il faut pour y couché pas mal de temps soit 60 jours d’arrêt de rigueur comme un criminel qu’il est, sans lacet ou ceinture et autre qui servirais à se suicider, là il n’avais le droit que de sortir 1H matin et soir de sa cellule sans sortir du Poste de Police et gardé durant ce temps là.

Pour nous qui n’avions rien fais nous pouvions partir sans soucis. Moi aussi j’ai fais de la Prison mais en arrêt simple différent de l’arrêt de rigueur. Comme je me faisais voler assez souvent mon paquetage lorsqu’il y avait un contrôle je me faisais choper à chaque fois, donc conseil de discipline donc souvent case Prison en arrêt simple, je devais le soir vers 21H avec de quoi dormir et me laver de rejoindre la prison pour y coucher la nuit et repartir le lendemain, en tout j’ai fait 1 mois.

Théoriquement pour ceux qui sont passé par la Case Prison arrêt simple ou arrêt de rigueur, nous devions faire du « rabbe » cela signifie que la moitié de peine étais fait en plus de notre temps de Service. Mais grâce à l’élection présidentielle de 1981 nous avons été pour les arrêts simples graciées. Mais pas pour les arrêts de rigueur ou là pas de quartier ils font la moitié de leur peine en plus. Pour celui qui a été pris pour fait de D r o g u e , il a du passer par la case forteresse et ensuite Tribunal et prison ensuite et retour pour purger la fin de sa peine plus après nous.

Donc fin juillet 1981, après ses 12 mois sans possibilité de poursuivre, je suis revenu chez mon père pour y vivre, là je continuais à toucher quelques choses de l’armée comme du chômage que je recevais chaque mois sur mon compte à la Poste, mon père qui est un ancien militaire de carrière (18 ans pour finir Adjudant) m’est n’a pas changé pour autant, repas à 12H et le soir 19H en dehors rien, il est trop strict sur la discipline, il voulait que je travaille avec lui dans sont jardin à le bêcher ou alors de tondre sont gazon qui en faite était de l’herbe normale durée 1H à 1H30 deux fois par semaines sous la chaleur.

Je veux bien tondre une fois mais pas deux et pas question de bêcher. Donc il m’arrivait souvent de partir de chez lui pour y faire du vélo ou de voir des amis et copain de mon village, je me levais souvent très tard donc pas de repas à la clé. Donc je devais aller dans les villages au alentour entre 5 à 7 voir 10kms pour y cherché à mangé en payant avec mon argent du chômage.

Malgré ma ténacité j’ai continué à me faire mes lavements soit en cachette ou alors quand il n’était pas là. Seul souci c’est l’eau tiède du bock ou là trouvé sans chauffe-eau qui fonctionne, j’ai bien essayé d’acheté des thermos pour y mettre cette eau chaude mais qui dit thermos dit fragilité et moi pas très soigneux elle tenait 15 jours au grand maxi et elle se cassait voir parfois moins. Bouteille d’eau classique en plastique type Contrexéville ce n’est pas pratique car cela ne tient pas longtemps au chaud, j’ai essayé une fois d’en faire un durant la douche en m’injectant avec le bock et ensuite de ressortir de là m’habiller rapidement en short et de prendre mon vélo pour l’évacuer dans un endroit sur pour ne pas être vu du public, j’ai trouvé l’endroit idéale près d’un petit chemin et dans un champ pas loin de la rivière et à l’abri, là une fois j’ai trouvé de l’eau tiède et je suis donc partis avec mon vélo à cette endroit, ou là j’ai remplis mon bock et me coucha sur le champ dans une petite pente douce pour ne pas y être complètement à plat. Pour le rejet je devais m’assoir dans l’eau de la rivière, froid au départ mais c’est pour la bonne cause.

Mais mon père trouvais à chaque mon bock malgré mes innombrables cachettes. Donc rachat, pas question de lui dire quoique se soit trop dure avec moi mais parfois si doux.

J’ai bien essayé de cherché du travail mais sans qualifications cela est impossible, donc mon père s’est renseigné donc nous avons été une Assistante Sociale de la Sécu et là elle nous amené en bateau, j’ai essayé d’entré à Peugeot mais durant les tests il y en avait un avec une boule et deux manettes, ont devais suivre un parcours sans y touché le bord sans sonné, moi qui à peur et donc de la sueur dans les mains donc refus, puis un jour énervé à mis un coup de poing sur la table pour la remuer, là en 3 semaines, ont m’a convoqué pour passer des tests à l’ancienne MPDP de ma ville, parfois nul car facile d’autre plus dur, cela à pris une bonne matinée.

Quelques semaines plus je reçois un courrier pour venir travailler à l’ADAPEI dans une futur blanchisserie industrielle qui devais se construire prochainement, donc j’ai quitté sans regret le cocon familial pour allé habiter dans un FJT, donc j’ai déménagé une partie de chez moi dans cette petite chambre. Là il n’y avait que très peu de chose, un lit d’une personne complet, une petite table et un tabouret, et un lavabo et un petit placard et un radiateur.

Le loyer était pris en charge par les allocations pour logement et même de l’argent en plus, puis du faite de mon handicap une petite allocation supplémentaire provisoire le temps de reprendre le travail, alors j’en ai profité pour racheté mon matériel de lavement complet ainsi qu’un bassin un seau hygiénique et une sonde anale que j’ai réussi à trouvé et une alèze en caoutchouc. Sinon un peu plus tard une petit télé avec sont antenne portative.

Pour me faire ce lavement, je devais protéger le la literie avec l’alèze en caoutchouc et des serpillères en cas de débordement du bassin ce qui arrive parfois. Là je devais déposer le tabouret sur la table l’amener près du lit, remplir le bock d’eau tiède du lavabo puis ensuite de le déposé sur le tabouret en hauteur, là je me couchais, m’introduisais la sonde et me l’injectais en suite je me couchais sur le bassin et le vidais ensuite dans le seau avant sont évacuation et ceci dans les toilettes au milieu du bâtiment ou je vivais, donc je devais faire très vite pour le vider sans rencontré quelqu’un.

Puis un dimanche après comme il n’y avait rien à la télé, j’ai décidé d’en faire un, donc je le prépare, je commence l’injection quand d’un seul coup j’entends toquer à ma porte, c’est mon père qui viens me rendre visite à l’improviste, malgré que je lui est dit d’attendre il est entré et m’a vu là en pleine séance de lavement avec le tabouret, et la sonde dans l’anus, là il s’est fâchés et sorti de là et repartis sans demandé sont reste. Bref il saura ce que je fais réellement, je ne voulais pas le stopper exprès pour lui.

Quelques semaines plus tard le lundi 2 novembre 1982 à 9H j’ai commencé ma première journée de travail fier mais pas tranquille, à la fin du mois je n’ai reçu que 200fr au lieu du SMIC annoncé que nous n’avions pas car ont ne recevais 90% de celui-ci, déçu de cette état de faite le mois suivant je recevais ma première vrai paye petite mais suffisante.

Enfin la blanchisserie a été ouverte dans ce même CAT avant d’en avoir une plus grande par la suite, début 200kgs par jour et cela montais petit à petit, à cette époque là les chefs me donnaient pas mal de responsabilité, nous avions 3 machines à laver à deux compartiments qui allais de 60,80 et 160kgs et qui fonctionnais avec une carte perforé et des aiguilles en cuivre, chaque aiguilles avais une fonctionnalité propre à la machine, et pour chaque type de linge lavé qui va des draps, alèzes, couches ect… Et à chaque fois je devais changer cette fameuse carte qui ne prenait que quelques secondes, pour d’autres programmes ont pouvais la mettre en manuels, il faut juste bien équilibrés les deux compartiments sinon cela ne se met pas en essorage, chaque coté de une porte énorme qui se ferme, une du coté sale ou je suis et une autre coté propre, ont devais ajouter le produit lessiviel ainsi que javel pure, de la Bisulfite de sodium qui annule la javel à la fin et un adoucissant. La seule règle à bien suivre ne pas mélanger la Bisulfite de sodium avec la javel, car cela dégage un nuage toxique dans pièce donc le port d’un masque pour ensuite ouvrir les portes et mettre en route un brumisateur pour ôter les odeurs, pareil pour le remplissage de tonneau lorsque ceux-ci sont vide. Et tous cela du lundi au vendredi de 9H à 12H et de 13H30 à 17H et parfois en cas de jour férié et j’en ai fais pas mal donc récupération, les hôpitaux ne tienne pas au-delà deux jours sans linge. Cela nous arrivais pas d’avoir des soucis techniques avec nos machines donc parfois ont devais y rester plus longtemps mais récupérer ensuite.

Ensuite nous avons déménagé dans de nouveaux locaux bien à nous et sans contraintes de temps, là c’est un tunnel de lavage avec divers compartiments avec une rampe d’accès de chargement, de 20 personnes nous sommes monté à 30 et de plus en plus jusqu’à 70 en dernier. Là le tunnel fonctionne automatique grâce à l’informatique intégré en lui, un pupitre de commande fait fonctionner le tout, à sa fin une énorme presse hydraulique pour remplacé l’essorage qui forme une grosse galette de 2m de diamètre et 10cms de haut, ensuite un ascenseur sert à monter la galette avant d’être envoyé dans un séchoir rotatif pour le préséchage avant sont utilisation juste après. Là plus besoin d’y mettre la lessive et le reste se sont de petite pompe et un chemin de tuyau jusqu’à l’endroit voulu, pour le remplissage des énormes tonneaux, soit par dehors pour les produits dit dangereux ou alors à la main. Nous avons 45 secondes pour chargé 36kgs de linge sale pour que la prochaine charge arrive, il y a une balance intégré à la rampe. Chaque type de linge à un code ainsi que le client, ont peut passer de drap à des couvertures sans soucis, celui-ci met 2 compartiments vide au départ et pareil à la fin, là le poids diminue ainsi que la chaleur et la puissance de la presse finale.

Cela demande deux grosses chaudières à gaz de ville qui vont servir à faire de la vapeur pour alimenter le complexe, ensuite selon le type de linge il sera calandré pour les draps et alèzes et d’autre serviront pour le repassage des chemises fendues ou torchons de vaisselle et autres un autre tunnel pour les tergals des séchoir rotatifs pour les couches serviettes et autres. Pour calandré un drap entre le départ et sont arrivé plié et mis en pile mois de 10 secondes, cela va jusqu’à 14m/mns et ceci à 180°donc extrêmement vite et ensuite selon le client il est mis en chariot soit emballé ou pas, au plus chaud il fait 50°.

J’y suis resté 14 ans et un jour ont m’a remercié car plus rentable pour eux car pas assez vite, donc ont m’a rétrogradé au CAT ou maintenant ESAT donc travailleur handicapé à 80%. Pour ceux qui travaillent à la blanchisserie ils sont reconnus comme salariées et il touche tous ce qui va avec le salaire, 13èmes mois, ticket restaurant, ticket cinéma, prime ect… Quand il y a un souci c’est le chômage direct avec indemnité de licenciement car ils sont salariées et pas comme ceux qui sont en ESAT qui n’y sont pas, cela veut dire aussi impôt divers et là obligation de faire des récupérations lors des jours fériés là ils font 16 tonnes de linge par jour et parfois cela tourne en 3/8 pour que tous se fasse à temps. Donc cela demande d’avoir un véhicule à moteur car il y a bien une ligne de bus qui passe deux fois par jour sauf le week-end. Et c’est vraiment en dehors de la ville donc excentré.

Je pensais lorsque je suis parti de là de ne pas me plaire, mais je ne voudrais pas y revenir pour tous l’or du monde, trop dure et les horaires qui changent tout le temps.

A l’ESAT heure fixe pour tous sauf pour les repas qui change car la cantine ne peut tous nous accepter d’un seul coup, donc à tour de rôle nous y allons, au début il y avait plusieurs lieux ou l’ont pouvait y travaillé tout dépend du travail réalisé, puis un jour voyant que cela n‘allais pas trop bien car trop coûteux dans tous les domaines, ils ont décidés de fabriquer un seul bâtiment pour tous nous accueillir, cela à pris du temps, mais ils y sont arrivés.

Chaque type de travail à sont endroit bien à lui et selon le bruit que cela génère, car nous travaillons à 80% des temps pour Peugeot et PSA car Vesoul est la capitale mondiale de la pièce automobiles. Du conditionnement de pièces détaché jusqu’à la fabrication de palette carton du début jusqu’à sa fin, du sciage pour faire les semelles ensuite les planche pour sa fabrication là aussi scier à de bonne dimension et ensuite assemblé et agrafé pneumatiquement par de grand clous ou agrafes, tous ce fait automatiquement nous avons juste à donné à la machine la matière première et elle fait tous. Il n’y a plus qu’a déposé ensuite le carton palette, y mettre quelques agrafes.

Moi mon travail en fin avant de partir au mois de mars 2015 c’étais la fabrication de pièces en découpe pour isoler les voitures, fait à partir de linges recyclé qui n’est plus utilisable jeté en friperie, ensuite déchiqueté en mille morceaux ont y ajoute de la colle exprès et ensuite mis sous presse pour devenir de grande plaque et ont y colle une feuille de plastique qui s’ôtera avant de l’installé, la matière première arrive en rouleau et ensuite découpé et ensuite passé sous une presse qui découpe dans le format demandé, ensuite ont les comptes et ont y met la quantité demandé dans des bacs, soit plus de 10 à 20 000 par jour sur 3 chaines différentes.

J’ai perdu mon père en septembre 2006 et dépression nerveuse donc séjour en HP durant 5 semaines.

Suite à de nombreux souci de santé en particularité le dos du à une obésité, j’ai démissionné de mon travail et vie chez moi en appartement et ne vie qu’avec l’A.A.H (allocation adulte handicapé) et un complément de ressource.

Je continue malgré à me faire autant de lavement que je veux soit à l’aide d’un bock à injection et d’une sonde rectale à usage unique ou bien avec la poche du « coffret Prépacol » et ensuite me vide dans un bassin. Je suis un hypergleek je passe en moyenne plus de 10H sur mon ordi ou alors sur ma télé. Je suis célibataire endurci et j’ai une petite copine depuis septembre 2015.

pierre

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